Les Chasseurs Ardennais sont un bataillon d’infanterie de la composante terre de l’armée belge créé peu après la Première Guerre mondiale et basé à Marche-en-Famenne en Ardenne.
Les Chasseurs ardennais se sont notamment distingués lors de la Seconde Guerre mondiale pendant l’invasion allemande et la campagne des 18 jours en 1940. Aujourd’hui, ils participent aux opérations de l’OTAN, de l’ONU et de l’Union Européenne. Ils sont également engagés dans des opérations humanitaires quand appel est fait à la Belgique pour pallier des situations d’urgence dans le monde. Ils participent aussi ponctuellement à des opérations de sécurisation du sol belge en collaboration avec les forces de police.
Pour obtenir plus d’informations, nous vous invitions à vous rendre sur la page web de la Fraternelle Royale des Chasseurs Ardennais (page facebook) mais aussi à vous rendre au musée situé au Camp Roi Albert à Marche-en-Famenne.
Le chant des Chasseurs Ardennais résume toutes les valeurs et l’engagement de ces soldats et son rythme a été une source d’inspiration pour une multitude de chants comme l’Union Luxembourgeois ou le chant du Cercle Industriel.
Marche des Chasseurs Ardennais
Refrain:
Debout sur la frontière,
Aux flancs des noirs coteaux,
Voici la troupe altière,
Qui veille sans repos.
Devant la menace, le chasseur fait face
Et lutte, et lutte contre trois, et lute contre trois.
Et la voix des chênes, aux forêts prochaines
Dira, dira tous leurs exploits,
Dira tous leurs exploits.
Couplets:
On nous a dit: “C’est votre vieille Ardenne
Qui vous appelle aux postes du danger
Vous défendrez la montagne et la plaine
Debout toujours et face à l’étranger
Sous le ciel clair et sous le ciel tragique
Fusil au poing, hardis, l’œil aux aguets
Nous défendrons le sol de la Belgique
En défendant le vieux sol ardennais (Bis)
Lorsqu’on déferle ensemble, pareil aux sangliers,
La biche écoute et tremble dans l’ombre des halliers.
C’est le chasseur qui passe le long des verts buissons
Et qui remplit l’espace du bruit de ses chansons.
Mais c’est dans la bataille qu’on lancera vainqueurs,
La mort et la mitraille sur les envahisseurs.
Vaquez à vos besognes, paisibles villageois,
C’est le chasseur qui cogne et qui défend vos toits.
Les yeux fixés sur les lointains de rêve,
En écoutant le cor et le clairon,
Nous évoquons, lorsque le jour s’achève,
Le souvenir des quatre fils Aymon.
Nous évoquons les anciennes batailles,
Qui ruisselaient sanglantes sous les cieux
Et nous dresserons, vaillants, nos humbles tailles,
Pour égaler la taille des aïeux.